Synopsis

Des masses vertigineuses de calcaire taillé font place à une extase de lumière et de couleurs vivantes grâce à un cycle alchimique de transformation élémentaire. Les hiérarchies se dissolvent tandis que le quotidien éphémère inspire le monumental. Les couches successives du temps sont imprimées dans un rituel de gestes répétés, d’attention active, de chemins parcourus, de saisons changeantes et d’années cycliques.

Filmé pendant sept ans dans le quartier de la cinéaste à Montréal, un imposant monument local rencontre les traces fugaces de la flore urbaine. La farine de feuilles dorées de l’automne rencontre la fraîcheur d’un iris de fin de printemps dans le cadre architectural. Le film a été entièrement tourné et traité à la main sur des films inversés, toutes les images composites étant créées à la caméra.

Vertiginous masses of carved limestone give way to an ecstasy of light and living colour through an alchemical spell of elemental transformation. Hierarchies dissolve as the transient quotidian inspires the monumental. Imprinting successive layers of time in a ritual of repeated gestures, active attention, walked paths, shifting seasons, and cycling years, DANS LES CIEUX ET SUR LA TERRE combines the photochemical potential of film with the ritual of the filmmaker’s performance.

Filmed over 7 years in the neighbourhood around the filmmaker’s Montreal home, a foundational local monument meets fleeting traces of urban flora. Bipacked with traveling mattes, the vibrant reversal filmstrips pass many times through the camera’s gate, sedimenting layers of time. Golden autumn leafmeal meets the cool of a late-spring iris within the frame’s architectural ground. The film was shot and hand-processed entirely on reversal films, with all of the composite images created in camera.