JE ME SOUVIENS D’UN TEMPS OÙ PERSONNE NE JOGGAIT DANS CE QUARTIER est un film impressionniste à la frontière du documentaire ethnographique et de l’essai cinématographique. Il présente le quartier le plus densément peuplé de Montréal, Parc-Extension et – surtout – ceux et celles qui y vivent, dans une série de tableaux intimes et contemplatifs. L’œuvre pose également un regard critique sur la trajectoire du quartier et son embourgeoisement fulgurant. Quels impacts aura la construction du nouveau campus de l’Université de Montréal, grand comme 38 terrains de football sur ce quartier enclavé et sa population majoritairement immigrante ?
I REMEMBER A TIME WHEN NO ONE JOGGED IN THIS NEIGHBOURHOOD is an intimate and impressionistic portrait of Park Extension. Part ethnographic documentary and part film essay, it reveals Montreal’s most densely populated area, shining a light on its residents through a series of contemplative encounters. The piece also takes a critical look at the neighbourhood’s trajectory and rapid pace of gentrification. What impact will a new university campus the size of 38 football fields have on this urban enclave whose population is made up mostly of immigrants?
Jenny Cartwright explore les thèmes de l’autodétermination et des inégalités – auxquels elle revient tout le temps – à travers des sujets tels l’embourgeoisement, le militantisme, le travail et la pauvreté. C’est à travers ce parti pris pour les personnes mises à l’écart qu’elle tente d’allier poésie et manifeste. Si elle se questionne constamment sur la façon de raconter, passant d’une forme classique au film expérimental et de l’installation à la création sonore, sa pratique reste résolument documentaire.
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