Plaqué par sa seconde femme, professeur vieillissant, séducteur à temps plein, père aimant mais absent et alcoolique fonctionnel, Samuel O’Shea parle avec son père, mort depuis longtemps et tente de donner un sens à sa vie, décousue et bien remplie. Il part pour l’Irlande de ses ancêtres pour tenter d’y trouver une réponse. S’inspirant de l’univers de Leonard Cohen, et parsemant son film de chansons du poète montréalais, le cinéaste signe un film poignant et fin, porté par des dialogues brillants et une distribution impeccable, dominée par Gabriel Byrne, charismatique et vulnérable en séducteur tourmenté.
After his second wife leaves him, Samuel O’Shea, an aging professor, full-time philanderer, loving but absent father, and functional alcoholic, begins to talk to his long-dead father as he tries to give meaning to his disjointed and busy life. He retreats to Ireland, the land of his ancestors, in search of an answer. Inspired by the lyrical world of Leonard Cohen, whose songs are peppered throughout the film, Bissonnette presents a poignant and clever film. Death of a Ladies’ Man is carried by well-written dialogue and an impeccable cast, with Gabriel Byrne’s charismatic and vulnerable portrayal of a tormented womanizer at its centre.
Matthew Bissonnette est un réalisateur et écrivain canadien qui a cosigné le film Looking for Leonard (2002). Il a ensuite réalisé Who Loves the Sun (2006), Passenger Side (2009) et Death of a Ladies’ Man (2020). Ses films utilisent fréquemment l’œuvre littéraire ou musicale de Leonard Cohen comme un motif thématique.
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