Il y a sept ans, la petite Aila était témoin du pire : la mort accidentelle de son petit frère, le suicide de sa mère et l’arrestation de son père. Aujourd’hui, en 1976, dans la réserve micmaque où elle réside toujours, elle est devenue, à 15 ans, la petite reine du trafic local de drogues. Elle tient notamment dans sa petite poche Popper, un fonctionnaire corrompu responsable du pensionnat local. Mais le retour de son père et les mensonges de Popper vont sérieusement compliquer sa vie, et elle n’hésitera pas à se venger le moment venu. Premier long de Jeff Barnaby, qu’il scénarise et monte également, RHYMES FOR YOUNG GHOULS mêle ultra-violence, surnaturel et même humour pour mieux se tenir, sans complaisance ni angélisme, du côté des opprimés et autres dominés.
Seven years ago, little Aila witnessed the worst possible things: her little brother’s accidental death, her mother’s suicide and her father’s arrest. Now it’s 1976, and she has become the 15-year-old queen of the drug trade in the Mi’kmaq reserve where she still lives. In her pocket is Popper, the corrupt bureaucrat who runs the local residential school. But her father’s return and Popper’s lies become major complications for her, and she does not hesitate to take her revenge when she gets her chance. RHYMES FOR YOUNG GHOULS is the first feature film by Jeff Barnaby (who also wrote and edited). It combines ultraviolence, the supernatural and even comedy, the better to stand with the oppressed and the downtrodden, without romanticizing them.
Auteur et réalisateur, Jeff Barnaby est né dans la réserve micmaque de Listuguj, au Québec. Après avoir réalisé trois courts métrages primés, il lance au TIFF 2014 le film culte RHYMES FOR YOUNG GHOULS, son premier long. Son cinéma brosse un portrait postcolonial cinglant de la vie et de la culture autochtones.
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