ROJEK va à la rencontre de membres incarcérés de l’État islamique et de leurs femmes détenues dans des camps-prisons, partageant un idéal commun : établir un califat. Confronté aux croyances fondamentalistes des djihadistes, le film tente de retracer le début, l’apogée et la chute de l’État islamique à travers leur histoire personnelle. ROJEK offre un regard intime sur une réalité inconnue, témoignant de moments charnières vécus par les acteurs de ce conflit. Le film aborde comment cette guerre idéologique n’est que le début d’une nouvelle menace.
Diplômée de l’Université du Québec à Montréal, Zaynê Akyol remporte, au terme de son baccalauréat, le Prix du meilleur espoir en cinéma documentaire remis par la Chaire René-Malo, associée à l’Office national du film du Canada. Elle termine également une maîtrise en cinéma, en axant ses recherches sur les enjeux relationnels et créatifs en documentaire.
En 2016 que Zaynê réalise son premier long métrage documentaire, Gulîstan, terre de roses, qui dépeint le portrait des combattantes kurdes en guerre contre l’État islamique (EI). Cette œuvre personnelle se fait remarquer par plusieurs festivals internationaux et récolte plus de 80 sélections, 50 nominations et 12 prix, dont le prestigieux Doc Alliance Award décerné lors du Festival de Locarno.
En 2022, Akyol a réalisé et produit son deuxième documentaire, ROJEK. Ce film engage un dialogue avec ceux qui ont participé à la création de l'État islamique et qui étaient — directement ou indirectement — responsables de la mort des femmes qu'elle avait mises en avant dans son précédent documentaire. À ce jour, ce film a été sélectionné par de nombreux festivals internationaux et a déjà remporté 14 prix, dont le prix de la meilleure cinématographie au festival MIRAGE, présenté par le distingué Sir Roger Deakins. ROJEK représente le Canada dans la course pour l’Oscar du meilleur film international 2024.