Trois-Rivières, années 1930. Une femme séparée de son mari depuis onze ans le reprend chez elle à la mort de sa concubine. Il amène avec lui les trois fillettes qu’il a eues de sa deuxième union.
Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie et un mémoire de maîtrise sur le cinéma ethnographique, il travaille pendant les années ’80 dans le Grand Nord canadien comme formateur à la télévision inuite. Son travail documentaire des années ’90 comprend cinq films, dont Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces (1992), prix du meilleur documentaire de l’Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC). Il vient à la fiction avec La femme qui boit (2001) puis 20 h 17 rue Darling (2003), tous deux sélectionnés à la
Semaine internationale de la critique du festival de Cannes. Puis il entreprend une trilogie sur les vertus théologales. Ce seront La neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La donation (2009). Ces films sont primés dans plusieurs festivals internationaux et leurs acteurs reçoivent de nombreuses récompenses, au pays et à l’étranger. La neuvaine et La donation ont été désignés
meilleurs longs métrages québécois pour 2005 et 2007 par L’AQCC, qui a aussi nommé La neuvaine meilleur film québécois de la décennie 2000. En 2012, il réalise Tout ce que tu possèdes et en 2014, Le journal d’un vieil homme sélectionné à la Semaine de la critique (première édition de
2015) du festival de Berlin. En 2017, il réalise Pour vivre ici où il retrouve Élise Guilbault dans le rôle principal.
Bernard Émond est aussi l’auteur du scénario de Ce qu’il faut pour vivre (Benoît Pilon, 2008), ainsi que d’un roman et de deux recueils d’essais. Son plus récent livre Quatre histoires de famille, est paru en 2022 chez Leméac Éditeur.
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