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Plusieurs productions québécoises au FCVQ

Lundi, 27 août 2018

Le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) dévoilait la semaine dernière les grandes lignes de la programmation de sa 8e édition qui se tiendra du 13 au 22 septembre. Au total, ce sont plus de 200 films longs et courts qui seront proposés.

Cette annéee ncore, le FCVQ mettra le cinéma d'ici à l’honneur en présentant aux festivaliers plusieurs œuvres québécoises inédites, ainsi qu’en rendant hommage à André Forcier et Pauline Julien, deux figures artistiques marquantes. Pour l’occasion, André Forcier sera présent en vue des projections de deux de ses films inoubliables Bar salon et Une histoire inventée, ainsi que la première du documentaire de Jean-Marc E. Roy Des histoires inventées, qui retrace la carrière cinématographique de notre « enfant terrible ».

Le FCVQ présentera également en première mondiale le documentaire Pauline Julien, intime et politique de Pascale Ferland. Ce portrait touchant et informatif revisite non seulement la vie de cette grande dame de notre culture, comédienne et chanteuse, mais aussi notre histoire politique dans une époque charnière du Québec : l’effervescence de l’après-Révolution tranquille. Voici un rapide aperçu des longs métrages québécois concernés.

Consultez la programmation du FCVQ 2018.

La disparition des lucioles (Sébastien Pilote)

Ce troisième opus de Sébastien Pilote, sera présenté en première québécoise lors de sa soirée d’ouverture de l’édition 2018. Cette œuvre du Saguenéen, produite par Bernadette Payeur et Marc Daigle, a été présenté en primeur à Karlovy Vary et sera projeté très prochainement au TIFF. Pour l’occasion, Sébastien Pilote foulera le tapis rouge accompagné de membres de sa distribution: Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant, Luc Picard et Marie-France Turcotte – En salle le 21 septembre.

L’amour à la plage (Judith Plamondon et Lessandro Sócrates)

Documentaire - L’amour à la plage offre un portrait intimiste de quatre hommes et femmes de 70 ans qui vivent des débuts amoureux. Ces snowbirds québécois migrent chaque hiver pour la Floride en quête de soleil, de chaleur et de compagnie - En salle dès le 14 septembre à Montréal au Cinéma Beaubien et à la Cinémathèque québécoise, et dès le 21 septembre à Québec au Cinéma Le Clap.

Des histoires inventées (Jean-Marc E. Roy)

Documentaire - Pour son premier long métrage, le réalisateur saguenéen a choisi de dresser le portrait d’André Forcier, grand homme de cinéma connu notamment pour Bar Salon (1974), L’eau chaude, l’eau frette (1976), Une histoire inventée (1990), Le vent du Wyoming (1994), ou plus récemment Embrasse-moi comme tu m’aimes.

Everything Outside (David Findlay)

Mettant en vedette Louise Portal, ce premier long métrage du réalisateur de Nephew, un court présenté aux RVCQ 2016, relate la relation improbable entre une artiste franco-canadienne de renom dans sa soixantaine et un jeune acteur d'origine libanaise de Toronto dans une maison isolée au bord d'un lac.

The Great Darkened Days (Maxime Giroux)

En pleine guerre mondiale, Philippe, un déserteur québécois, se réfugie dans l’Ouest américain en survivant grâce à des concours d’imitation de Charlie Chaplin. Durant son retour vers le Québec, il fait la rencontre de plusieurs individus sous l’emprise d’une folie destructrice.

Indépendant (Edgar Fritz)

Documentaire - Réalisé par Edgar Fritz (Limoilou) Indépendant dresse le portrait de quelques artistes indépendants de la ville de Québec oeuvrant sous l’éthique DIY (Do it Yourself). Avec: Sam Murdock, Lucien Francoeur, Keith Kouna, Rabin Kramaslabovitch, Rox Arcand, Moult Éditions, La Conspiration Dépressionniste, Don Matsuo…

Montréal Dead End (collectif)

Présentée à Fantasia 2018, cette œuvre constituée de 15 sketches réalisés par 18 réalisateurs et réalisatrices émergents dépeint différents quartiers de Montréal, dans une fresque horrifique qui représente selon Marc Lamothe, co-directeur général de Fantasia, « le manifeste d'une génération montante qui crie haut et fort son amour et sa volonté de réaliser du cinéma de genre au Québec ».

Pauline Julien, intime et politique (Pascale Ferland)

Documentaire - À l'aide d’extraits d’entrevues, de spectacles et de photos, la cinéaste Pascale Ferland nous entraîne dans le sillage de Pauline Julien, figure emblématique de la chanson québécoise. Entière, parfois vulnérable, l’artiste s’y raconte sans fard à travers des confidences, des chansons et des passages de son journal intime. Tandis qu’elle relate le destin hors de l’ordinaire de Pauline Julien, dont son histoire d’amour avec Gérald Godin, la réalisatrice offre une vivante leçon d’histoire du Québec et brosse le portrait d’une femme inspirante, dont les idéaux souverainistes et féministes résonnent encore aujourd’hui (texte ONF) - En salle le 21 septembre.

Primas (Laura Bari)

Documentaire - Portrait touchant des cousines Rocío et Aldana, deux adolescentes argentines qui, après avoir subi des actes de violence ayant abruptement mis fin à leur enfance, se libèrent du spectre de leur passé. Sillonnant l’Argentine et Montréal, les jeunes filles entrent dans l’âge adulte par le biais d’expériences révélatrices telles que l’apprentissage de la danse, du mime, du théâtre, du cirque et des arts visuels. Leurs corps deviennent alors l’expression de leur imagination, de leur point de vue unique et de leur résilience sans faille – En salle le 28 septembre.

Touched (Karl R. Hearne)

Gabriel est un homme étrange et solitaire. Propriétaire d’un immeuble, minimisant ses contacts avec les autres êtres humains, il est assailli de visions étranges d’une fillette enchaînée à un radiateur dans un de ses appartements, dont la locataire semble avoir disparu. Alors qu’il recherche sa locataire, il noue un lien fantomatique et profond avec la petite fille. Premier long métrage de Karl R. Hearne, inédit en salle.

Une colonie (Geneviève Dulude-De Celles)

Mylia, une enfant timide et farouche de 12 ans, s’apprête à quitter sa campagne natale pour la grande école. À la recherche de repères dans ce milieu qui lui semble hostile, elle apprendra à mieux se connaître à travers la rencontre de Jimmy, un jeune autochtone marginal de la réserve voisine. Mylia avancera comme elle peut, parfois maladroitement, en se frottant à l’absurdité de l’adolescence, à ses malaises et à ses petites victoires. (texte Colonelle Films)

Vocalités vivantes (David Ricard)

Documentaire - Entre poésie et documentaire, Vocalités vivantes est d’abord et avant tout un projet axé sur la rencontre : rencontre entre un poème - Le vivant de Carl Lacharité - et son lecteur, rencontre entre des modes d’expressions de la langue française, rencontre entre des cultures, des communautés, des personnes. Sous la forme de performances, à la fois polyphoniques et anthropologiques, chaque rencontre repose sur la richesse et la concrétude des relations entre des auteurs/poètes et des locuteurs d’autres milieux, d’autres communautés de la francophonie canadienne. (Site web du film)

 

(Image d'en-tête : Émilie Bierre dans Une colonie - source: FCVQ)

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