BLEU MARIN
Jean Poliquin est un ancien athlète forcé d’arrêter une carrière prometteuse de plongeur à la suite d’un accident à 25 ans. Vingt ans plus tard, il se trouve dans un creux de vague manifeste : sa conjointe vient de le plaquer pour un autre, il a perdu son emploi à la suite d’un licenciement massif et il a été forcé de vendre sa maison. Il vit donc temporairement en colocation chez son ami Pierre et travaille depuis un mois comme technicien de surface dans un centre communautaire. Alors qu’il cumule les désillusions de sa quarantaine, Jean fait la rencontre d’un drôle de groupe d’AquaSirènes lors de son shift de soir à la piscine du centre communautaire, qui arrivera progressivement à lui faire croire à l’Éden, un lieu idyllique qui se nourrit d’espoir et de liberté. Du moins, c’est ce qu’on lui promet…
LA SUEUR EST UN DÉSIR D’ÉVAPORATION
À l’aube de la ménopause, Jacinthe se transforme lorsqu’elle découvre la course à pied. Inscrite à un demimarathon, elle multiplie les entrainements. Tandis qu’elle gagne de l’élan, son mari, nouvellement retraité, envie sa vitalité et souhaite l’entraver. À bientôt cinquante ans, quel est le prix de la liberté d’une femme ? Ceci est l’histoire d’un vieillissement féminin heureux.
M’AIMERAS-TU DEMAIN ?
Montréal, 1995. Une jeune touriste mexicaine débarque au Canada, animée par l’idée de se forger une nouvelle vie. Un jeune Roumain en quête de liberté entame un périlleux périple pour traverser l’océan afin d’atteindre le rêve américain. Saisis par un coup de foudre amoureux à Montréal, ils vivent une idylle improbable, ignorant que leur amour sera scindé à jamais.
MATER
Raja, danseuse contemporaine en fin de carrière, désire plus que tout devenir mère. Son corps refusant d’obtempérer, elle se lance dans une série de traitements qui finissent par donner lieu à des visions et l’entrainent dans la quête d’une mémoire oubliée.
NOTRE HOSPITALITÉ
Notre hospitalité est un projet de scénario de long métrage politique dont l’action se déploie dans l’univers du commerce de fourrures, lors de sa période la plus faste en Amérique du Nord, au début du 19e siècle. À travers le regard d’Étienne Lacroix, un coureur des bois engagé comme interprète, sont présentées les modalités d’un conflit géopolitique explosif dans lequel interagissent compagnies pelletières et Premières Nations.
PREMIÈRE NEIGE
Plus la saison de snowboard approche, plus la fébrilité de Noah et de Jules augmente. Le quotidien des deux amis, rythmé par la consommation de drogues, se résume à fréquenter vaguement l’école et à errer au cœur de Saint-BrunodeMontarville à la recherche du Browntown Squad, une bande de planchistes semiprofessionnels qui habitent le quartier. Noah et Jules veulent à tout prix les impressionner pour participer au voyage annuel de street, commandité par le magasin de planche du coin. Ensemble, ils feront face aux limites du mode de vie désinvolte qu’ils mènent et découvriront où leur soif de liberté peut les mener.
Franie-Éléonore réalise de nombreux courts métrages de fiction, dont Danavan (2022) sélectionné au Show Me Shorts Film Festival, Fond bleu (2021) sélectionné au Palm Springs International ShortFest et Mal de coeur (2019) sélectionné au Festival Regard. Son parcours diversifié l’amène à suivre une formation en réalisation à L’inis et à réaliser un vidéoclip d’Ariane Roy primé à l’Adisq, ainsi que plusieurs campagnes publicitaires humoristiques, entre autres pour Volkswagen, LotoQuébec et Mondou. Présentement, elle termine la postproduction de son prochain court métrage Dans le ventre de Ghislaine et développe les projets de longs métrages Papa Burger et Bleu marin. Avec son cinéma, Franie-Éléonore souhaite créer des expériences surprenantes, empreintes d’humour et de poésie.
Après avoir baigné dans le milieu audiovisuel à Paris pendant dix ans, Stéphanie revient à ses racines québécoises pour compléter une formation en scénarisation à L’inis. Grande amoureuse des mots et de l’humain, elle aime jongler entre l’humour parfois absurde et le drame pour tirer les ficelles de la complexité humaine et puiser sa beauté à même les failles. En 2023, elle signe la réalisation de deux courts métrages, Lumen, actuellement en distribution, et Carcinoma, une fiction courte réalisée dans le cadre du laboratoire créatif de Kinomada. Elle travaille actuellement en coécriture sur deux longs métrages.
Anne se passionne pour la littérature et la course à pied. Jeune mère et athlète d’Ultra-Trail, l’effort physique est pour elle une façon de réfléchir et d’avoir confiance en la réalisation de ses projets. Elle a fait paraître « La sueur est un désir d’évaporation » (Libre Expression), « Fécondes » (Leméac) et le recueil de nouvelles « Les papillons boivent les larmes de la solitude » (L’instant même). L’athlète-écrivaine travaille présentement à l’écriture d’un roman social qui jette un regard bienveillant sur l’univers de la précarité financière. Elle est en attente de financement.
Fanny Lefort est une réalisatrice et scénariste. Son univers coloré et ses dialogues teintés d’un humour citronné tracent la signature singulière de la cinéaste. En plus de la websérie Bête à papa diffusée sur Illico/LIBTV, Fanny a trois courts métrages à son actif : Sauce à spag, Solstice d’un cœur brisé, qui été diffusé dans plus d’une trentaine de festivals à travers le monde, et Les homards ne crient pas, qui vient tout juste d’entamer sa route des festivals. Véritable touche-à-tout, elle réalise également des séries documentaires, des balados et des capsules web. Fanny travaille présentement sur sa deuxième série web, Papa(s), et sur l’écriture de deux longs métrages.
Passionnée du storytelling audiovisuel, Karla Meza s’est initiée à la réalisation et à la production de films documentaires de façon autodidacte en 2019, parallèlement à sa carrière comme journaliste. Sensible aux enjeux des communautés marginalisées et aux défis liés à la migration forcée, la réalisatrice d’origine mexicaine a signé quatre courts métrages documentaires présentés dans plusieurs festivals en Amérique du Nord et en Amérique latine, dont deux produits durant sa participation au Programme documentaire à L’inis. Elle souhaite poursuivre la création d’œuvres documentaires et de fiction engageantes qui reflètent sa vision du monde en tant qu’immigrante ainsi que sa curiosité pour autrui.
Garcia JC, originaire du Pérou, a suivi des études en Communications (Cinéma) à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Il réalise et produit plusieurs courts métrages, dont À ciel ouvert, Cabiria, Carne Quemada, Amor Perfecto, Amores Dificiles et Llamada Nocturna. Il a également réalisé deux séries, Petites histoires dans la ville (2022) et Exiliados (2019). Actuellement, il se consacre à la postproduction de ses deux premiers longs métrages indépendants, 34 cm au sol et 1982.
Montréalaise d’origine syrienne, Émilie Serri est cinéaste, artiste visuelle et autricecompositrice. Inspiré par son parcours éclectique, son travail navigue entre plusieurs médiums et esthétiques. Elle se plaît à les faire cohabiter dans un même univers cinématographique. Distribués par la société de cinéma expérimental LightCone à Paris et Funfilm à Montréal, ses films ont voyagé dans de nombreux festivals à l’international (Paris, Berlin, Kosovo, etc.) et dans des centres d’artistes et galeries d’art à travers le Canada. En 2018, elle est lauréate de la Bourse Bronfman en art contemporain. En 2021, son premier long métrage documentaire, Damascus Dreams, présenté en Première mondiale au IFFR à Rotterdam, remporte le prestigieux prix de la critique internationale au FNC (FIPRESCI).
Né au Mexique, Robin Pineda Gould est un artiste basé à Montréal maniant principalement la vidéo et le son. Son travail explore les dimensions sociales et politiques de la présence. Quelque part entre le film d’essai, de fiction et la poésie visuelle, il utilise différents assortiments de sons et d’images pour déconstruire et reconfigurer nos structures de désir. À travers tout cela, il essaie de ne pas oublier l’humour. Il travaille également de manière intensive dans le domaine des arts de la scène, notamment avec la danse contemporaine.
Julien G. Marcotte est un scénariste et réalisateur évoluant à Montréal. Sa démarche artistique combine aliénation, violence économique et interprétation historique. À la suite de l’obtention d’un baccalauréat en études cinématographiques, il réalise son premier court métrage, Louise de 9 à 5 (2021), qui a sa première canadienne au Festival du Nouveau Cinéma. Les mains sales (2023), son film suivant, coréalisé avec Jani Bellefleur Kaltush, traite de l’esclavage en Nouvelle-France. Il remporte le prix du meilleur court métrage canadien lors de sa première mondiale au VIFF et fait partie de la sélection de courts métrages du TIFF Canada’s Top Ten 2023.
Nicolas Poitras-Gamache est un directeur de la photographie résidant à Montréal. Après des études cinématographiques à l’UQAM, il signe les images de plusieurs courts métrages, en documentaire et en fiction, récompensés à l’international. Il se distingue par son habileté à créer une forte identité visuelle propre à chaque scénario. Il est estimé pour son savoir-faire, sa démarche artistique au service du récit, ainsi que pour son approche collaborative.
Olivier Côté est un scénariste et réalisateur montréalais. Ses courts métrages incluent L’Abat (2020) et Les Rois (2023), pour lequel il a remporté, en 2022, le grand prix Cours Écrire ton Court de la Sodec. Avec une approche intime et crue, ses œuvres traitent souvent de coercitions insidieuses dans nos rapports de groupes. Olivier est actuellement en postproduction pour son prochain documentaire, ainsi qu’en écriture de projets de fictions, dont Première Neige, son premier long métrage, qu’il développe avec son ami de longue date, le cinéaste Xavier Bossé.
Xavier Bossé est un jeune directeur photo basé à Montréal. Depuis plusieurs années, il œuvre sur des dizaines de vidéoclips, publicités, courts métrages et séries sélectionnés dans plusieurs festivals partout dans le monde. Son parcours lui a permis de toucher à tous les formats et toutes les tailles de projets. Sa sensibilité, son accessibilité et son dévouement sont très appréciés de ses collaborateur·trice·s, avec qui il a l’habitude de tisser des liens qui perdurent. Xavier opte souvent pour une approche humaine et crue, fidèle à la réalité qu’il veut représenter. Avec Première Neige, il se lance, avec Olivier, l’un de ses collaborateurs les plus proches, dans un nouveau chapitre de sa carrière de cinéaste.