Dounia : Le grand pays blanc est la suite de Dounia et la princesse d’Alep, où Dounia et ses grands-parents quittaient leur pays en guerre, à la recherche d’une terre d’accueil. Dans Dounia: Le grand pays blanc, Dounia et ses grands-parents apprivoisent le Canada, ce nouveau pays qui les accueille : les saisons, la nourriture, la langue. Ce sont trois cultures qui apprennent à se connaître : la syrienne de Dounia, la québécoise de Rosalie et l’autochtone de Miguizou. Dounia doit aussi vivre avec les traumatismes de la guerre et l’absence de son père. Celui-ci sort enfin de prison à Alep et part à la recherche de sa fille. Grâce à Kukum, la grand-mère de Miguizou, Dounia apprend à appeler son père avec son cœur, ce qui lui permettra de retrouver sa fille.
Présenté en Rendez-vous Popcorn - Activité de bricolage et de partage culturel autour du film Dounia, le grand pays blanc.
"Dounia: The Great White North," is the sequel to "Dounia and the Princess of Aleppo," in which we followed the journey of Dounia and her grandparents as they were fleeing their war-torned homeland in search of a new home. In "Dounia: The Great White North," Dounia and her grandparents slowly get to know Canada, the country that welcomed them. As they immerse themselves in their new surroundings, they discover the nuances of Canada: its changing seasons, diverse cuisines, and varied languages. Along the way, a beautiful confluence of three distinct cultures unfolds: Dounia's Syrian heritage, Rosalie's Quebecois background, and Miguizou's indigenous roots. Amidst this cultural tapestry, Dounia grapples with wartime trauma and the haunting absence of her father. Yet hope shines when he is liberated from an Aleppo prison, embarking on a quest to reunite with his daughter. With the guidance of Kukum, Miguizou's grandmother, Dounia learns to call her father with her heart, which will ultimately lead to him finding his daughter.
Avec un solide bagage en animation (direction de département artistique et de studio), André bénéficie de son expérience antérieure d’auteur de bande dessinée et de sa formation en musicologie pour élargir son spectre de talents d’auteur-réalisateur. Il passe à la réalisation en 2016 sur des séries d’animation (entre autres LEGO BIONICLES, MAXI, L’AGENT JEAN, DEX AND THE HUMANIMALS, les 2?saisons de la série DOUNIA) avant de coréaliser son premier long métrage d’animation en 2021?: DOUNIA ET LA PRINCESSE D’ALEP. La série et le film DOUNIA se distinguent dans de nombreux festivals internationaux dont le prestigieux Festival international du Film d’animation d’Annecy et remportent de nombreux prix dont le Grand Prix du Japon (Japon), le Grand Prix du Festival de Meknès (Maroc), le Prix LUCAS (Allemagne), et 4?prix au Festival du cinéma en famille de Québec. André enchaîne avec la réalisation de la série FRIDA, C’EST MOI puis le film HOLA FRIDA, non sans collaborer sur d’autres productions dont le long métrage d’animation ALLAH N’EST PAS OBLIGÉ, LA PETITE ET LE VIEUX et le court métrage en prise de vue réelle BOÎTE À SAVON.
Créatrice multidisciplinaire, Marya a développé une expertise de conceptrice, scénariste et réalisatrice multiplateforme et cumule une quinzaine d’années d’expérience en contenu jeunesse. Elle est formée en communication et en écriture dramatique, et diplômée de l’INSIS (Institut national de l’image et du son du Québec).
Née en Syrie, Marya a grandi à Alep. Elle connaît très bien la ville natale de Dounia et les différents enjeux que vivent les Syriens depuis le début de la guerre. À l’instar de nombreux Syriens aux quatre coins du monde, dont un grand bassin de créateurs avec lesquels elle entretient de nombreux liens, le grand drame que vit son pays natal l’a poussée à s’engager.
En 2013, elle co-crée «?La maison de la Syrie?», en hommage à la culture syrienne. Elle croit en une culture syrienne bien ancrée dans le monde, multiple, chaleureuse, inclusive, colorée, douce et aujourd’hui nomade, vision qu’elle insuffle à travers sa direction créative de l’organisme. Sous sa direction, La maison de la Syrie a présenté plusieurs installations narratives et performances artistiques dans l’espace public.
Poursuivant son engagement, Marya co-fonde en 2015 «?Je veux jouer?», une fondation qui a l’ambition de transformer la vie des enfants syriens réfugiés à travers le jeu. La fondation, qui construit des parcs de jeux dans les camps de déplacés en Syrie, a été récipiendaire de la médaille YMCA pour la paix en 2016. Marya a été invitée à parler du travail de la fondation lors d’une conférence TedX à Montréal en octobre 2016 intitulée «?Crush War with Joy?».
En 2020, elle crée, écrit et coréalise sa première série d’animation pour les jeunes, Dounia, suivie du film Dounia et la princesse d’Alep. Dounia?: Le grand pays blanc est son deuxième film.
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