Atteint d’une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s’offrir en festin à ses congénères. Guêpes, mouches et coléoptères d’abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale se font convives. Le banquet est l’occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles. Au printemps, il ne restera plus rien du géant hormis la silhouette de son corps imprimé à même la nature.
A wounded moose escapes its hunters, later dying deep in the forest and becoming... a communal feast. As the seasons go by, mammals, birds and insects invite themselves to the banquet – multiplying ensuing games, rituals and conflicts. In exploring and occasionally foiling nature’s wildlife codes, our story becomes a simple yet poignant reflection on death, on its natural place in this world and, by extension, on its deeper meaning and purpose – important lessons to explore at this time when the glorious paradises offered by religions tend to feel less and less credible.
Robert Morin est un réalisateur, scénariste, acteur et directeur de la photographie québécois. En 1977, avec des amis, il fonde la Coop Vidéo. Morin marque les esprits en 1992 avec son film policier Requiem pour un beau sans-cœur. Il a pu compter sur le talent de comédiens engagés comme Gildor Roy et Brigitte Paquette pour assumer sa démarche narrative expérimentale sans compromis. Il s'agit d'un des films les plus célébrés de sa filmographie. Il figure aussi parmi les fondateurs de PRIM vidéo, conçu comme un centre d'accès à de l'équipement de tournage dans un premier temps, à la suite de la dissolution du centre d’artistes montréalais Véhicule Art.
Voir toute l'équipe