Vues coquines à la Cinémathèque
Lundi, 27 juin 2016
L’été à la Cinémathèque québécoise sera torride ou ne sera pas ! Avec son cycle « Une histoire de l’érotisme » présenté à compter du 7 juillet jusqu’au 31 août, la Cinémathèque québécoise sera définitivement en mode séduction.
Au programme, pas moins d’une centaine de films érotiques prendront l’affiche, au plus grand plaisir (coupable ?) des cinéphiles. Provenant notamment du Japon, d’Italie, de Suède et de France, mais aussi celles ayant marqué la naissance de l’industrie de la pornographie aux États-Unis, ces vues coquines offriront un tour du monde de l’évolution de la représentation sexuelle et du désir au cinéma.
Le Québec ne sera pas en reste dans ce cycle coquin puisque quelques « films de fesses » québécois seront proposés.
9 juillet : La tête de Normande St-Onge (Gilles Carle)
Normande St-Onge cache sa mère qu'elle a fait évader d'un hôpital psychiatrique. Mais Berthe Saint-Onge ne sort de son hébétude que pour critiquer sa fille. Un soir, après une fête qui finit mal, Normande se vide la tête, et dit enfin toutes ses vérités à cette famille qui la parasite. Accès de lucidité ou folie? Tandis que Berthe est ramenée à l'asile par son frère, Normande, hagarde, l'oeil fixe, commence à délirer... (Texte Télé-Québec)
18 juillet : Valérie (Denis Héroux)
Film de fesses, film cochon, softcore, sexploitation film, ou Maple Syrup Porno, voilà autant de qualificatifs servant à décrire Valérie, premier film québécois de déshabillage à être distribué en salles commerciales et à connaître un vif succès auprès du public. (Julie Beaulieu – Le plaisir visuel de Valérie – Nouvelles Vues)
6 août : Deux femmes en or (Claude Fournier)
Négligées par leurs maris, l'un voyageur volage et l'autre peu porté sur les relations sexuelles, deux voisines de banlieue, Violette et Fernande, se donnent joyeusement à tous les hommes de passage, du livreur de nourriture au réparateur de téléphone. La mort d'un vendeur d'oiseaux qui a succombé à une crise cardiaque alors qu'il était en compagnie de Violette provoque l'arrestation des deux amies. Le juge qui préside à leur procès se montrera bien indulgent. (Texte Télé-Québec)
10 août : Les amours imaginaires (Xavier Dolan)
L'histoire de Francis et Marie, deux amis qui, épris de la même personne, se livrent à un duel malsain pour la conquérir. De rendez-vous en rendez-vous, la tension monte et, bientôt, chacun interprète de manière obsessionnelle les comportements ambigus et destructeurs de l'objet de leur désir.
24 août : L’ange et la femme (Gilles Carle)
Une œuvre rare de Gilles Carle dans laquelle un inconnu nommé Gabriel (Lewis Furey) sauve par sa tendresse une jeune femme morte (Carole Laure)
Pour la programmation complète, visitez le site internet de la Cinémathèque.
En complément à cette programmation spéciale, l’exposition Le corps exquis sera présentée à la Cinémathèque du 5 au 30 août. Une exposition grivoise qui se dévoilera autour de la projection en boucle du film expérimental The Exquisite Corpus, dans lequel le cinéaste autrichien Peter Tscherkassky entraîne le spectateur dans une exploration qui va du cinéma naturiste de la décennie 1960 aux représentations pornographiques des années subséquentes. Pour arriver à cette projection, les visiteurs devront également traverser une galerie où sont placardées affiches et photos de films pornographiques